Le Regroupement des organismes de bassins versants de la Chaudière-Appalaches (OBV-CA) travaille présentement sur un nouveau projet d’identification des sous-bassins agricoles prioritaires dans la région.
Ce projet est chapeauté par le Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC) en collaboration avec le Groupe de concertation des bassins versants de la zone Bécancour (GROBEC). Il est réalisé dans le cadre du Programme Prime-Vert, sous-volet 3.1 – Approche régionale avec une aide financière du Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation. Il se déroule depuis septembre 2013 pour se terminer en août 2014. L’objectif est de produire un portrait régional des zones prioritaires d’intervention pour lesquelles la dégradation de la qualité de l’eau semble provenir majoritairement du secteur agricole.
Une analyse de la qualité de l’eau et des facteurs limitant le maintien ou l’amélioration de la ressource permettra de prioriser les sous-bassins pour lesquels il importe de mettre en place des projets collectifs de gestion intégrée de l’eau par bassin versant en milieu agricole. Ce projet nécessite donc la collecte de données auprès de partenaires régionaux, notamment les clubs-conseils en agroenvironnement.
Les neuf OBV de la région de la Chaudière-Appalaches impliqués dans le projet possèdent déjà beaucoup d’informations pertinentes et ont déjà amorcé une telle analyse dans le cadre de leur Plan directeur de l’eau, et ce, à l’échelle de leur zone de gestion respective. Ce projet permettra donc la mise en commun de ces informations à l’échelle régionale afin que les OBV puissent établir, en concertation, une liste des bassins versants à prioriser, après quoi un portrait pour les vingt bassins les plus problématiques sera réalisé.
Comme il a été mentionné dans le Plan d’action de l’approche régionale en Chaudière-Appalaches, un portrait des zones où la problématique de qualité de l’eau est réellement d’origine agricole est essentiel et permettra d’établir une hiérarchie entre les différents sous-bassins de la région. De cette façon, on s’assurera d’investir des sommes et des efforts pour la coordination de projets collectifs agricoles aux endroits où il sera possible d’avoir les plus grands bénéfices pour la qualité de l’eau et les écosystèmes associés, sans négliger les différents usages de la ressource.