Le 15 novembre, à Stoke, c’est devant près de 25 personnes que le Conseil de gouvernance de l’eau des bassins versants de la rivière Saint-François (COGESAF) a signé une entente de bassin avec trois autres partenaires engagés à poser des actions concrètes pour l’amélioration de la qualité de l’eau du lac Saint-Georges. La municipalité de Saint-Georges-de-Windsor, la Corporation de protection et de survie du lac Saint-Georges et la MRC des Sources se sont unies pour caractériser la provenance des éléments nutritifs arrivant au lac Saint-Georges.
Outre cette entente de bassin signée pour mettre en œuvre une action du plan directeur de l’eau du bassin versant de la rivière Saint-François, trois présentations des partenaires ont permis aux acteurs du comité local de bassin versant de constater la prise en charge de la qualité de l’eau par le milieu. « Il est très intéressant de constater les efforts déployés par les organisations pour améliorer la qualité de l’eau. Il serait primordial que tous les acteurs de la rivière Saint-François prennent conscience de ce qui se fait dans chaque sous-bassin», souligne Jean-Paul Raîche, président du COGESAF.
Ainsi, lors de cette rencontre, une présentation d’une représentante de l’Association pour la protection du lac Stoke nous permit de constater qu’un important projet d’identification des sources de phosphore est en cours. Ce lac, dont le bassin versant est de faible superficie, pourrait subir un refoulement des eaux de la rivière Stoke. Une présentation de la municipalité de Saint-Claude nous informait que des mesures d’applications du règlement de contrôle intérimaire de la MRC du Val Saint-François avaient été mises de l’avant au lac Boissonneault de manière à accompagner les riverains dans le respect de la bande riveraine végétalisée. Un second projet se déroulera en 2013 qui aura pour objectif d’identifier les apports de nutriments au lac afin de travailler de façon préventive. Il est à noter que l’Association des Eaux et Berges du lac Boissonneault participe étroitement à ces projets. De plus, elle participe au réseau de surveillance volontaire des lacs ainsi qu’au réseau Sentinelles permettant de recueillir des informations sur la qualité de l’eau et la présence de cyanobactéries.
Enfin, Nature Cantons-de-l’Est est venu présenter le projet de Conservation et mise en valeur intégrée des Monts Stoke. Ce projet occupe 17.5% du bassin versant de la rivière Watopeka, en tête de bassin. Il revêt donc une importance capitale pour la protection de la qualité de l’eau. Ce projet regroupe de nombreux partenaires, dont les municipalités et MRC, les acteurs du secteur forestiers ainsi que récréatifs. Tous les projets présentés à Stoke le 15 novembre pourront faire l’objet de signature d’entente de bassin dans les prochaines semaines.